Bebe Daniels - Photos 2

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Virginia Phyllis Daniels naît à Dallas, aux Etats-Unis le 14 janvier 1901. Elle débute à l’écran alors quelle est encore une enfant. Dans la seconde moitié des années dix, elle commence à se faire connaître aux côtés de Harold Lloyd dans bon nombre de comédies.

En 1919, Bebe Daniels signe avec la Paramount et débute son contrat par un petit rôle dans «L’admirable Crichton» (1919) de Cecil B. DeMille. L’année suivante, la firme l’élève au rang de star. Parmi ses films, on peut citer, entre autres, «Oh Lady, Lady» (1920), «The march hare» (1921), « The speed girl » (1921), tous trois dirigés par Maurice Campbell, «Est-ce bien l’amour ?» (1922) de William C. DeMille, «Nancy from nowhere» (1922) de Chester M. Franklin, «Sinners in heaven» (1924) de Alan Crosland, «Miss Barbe-Bleue» (1924) de Frank Tuttle, «Wild, wild Susan» (1925) de A. Edward Sutherland, «La fille du cheikh» (1927) de Clarence G. Badger, «La nièce de Zorro» (1927) toujours de Badger, «Tais-toi mon coeur» (1928) de Gregory La Cava, etc. Elle retrouve par ailleurs Cecil B. DeMille pour «L’échange» (1920) et «Le cœur nous trompe» (1921).

À l’avènement du parlant, la Paramount la laisse partir. Bebe Daniels passe alors à la RKO pour être la protagoniste de «Rio Rita» (1929), une comédie musicale qui remporte un triomphe. Pour cette compagnie, elle tourne encore en 1930 quelques films, parmi lesquels «Dixiana», construit sur le même moule que «Rio Rita» mais qui, cette fois, est un gros échec commercial. Sa carrière commence ensuite à décliner. Elle est notamment la partenaire d’un Douglas Fairbanks en perte de vitesse dans «Pour décrocher la lune» (1930) et on la voit aussi dans «Le valet d’argent» (1932) avec Edward G. Robinson et «Le grand avocat» (1933) avec John Barrymore, deux productions plutôt dominées par leur vedette masculine. Son rôle le plus mémorable de cette époque est sans doute celui d’une étoile chevronnée qui doit laisser la place à une plus jeune artiste, incarnée par Ruby Keeler, dans «42ème Rue» (1932).

Bebe Daniels continue en outre à être l’interprète de plusieurs films dont elle est la figure centrale (dont deux tournés en Angleterre) mais ceux-ci n’ont pas un impact suffisant pour lui permettre de se maintenir au rang qui avait été le sien. En 1936, elle part en Grande-Bretagne avec son mari, Ben Lyon. Elle y connaît un regain de popularité, d’abord sur scène puis à la radio, où elle anime, dès 1940, une émission qui remporte un grand succès durant plusieurs années, «Hi, Gang». Elle choisit de rester sur place durant la guerre et se dépense sans compter pour remonter le moral du public et des soldats. Le cinéma n’est désormais plus sa principale activité et on ne la voit plus à l’écran qu’à trois reprises, en 1936, 1938 et 1941

À la fin du conflit, les époux Lyon rentrent aux USA mais décident, après quelques années, de retourner en Angleterre. Ils continuent dès lors à occuper une place privilégiée dans le cœur des Britanniques en se produisant à la radio et à la télévision. Ils sont également les vedettes de deux films, en 1954 et 1955. En 1963, l’actrice est obligée de se retirer, suite à des ennuis de santé. Bebe Daniels meurt à Londres le 16 mars 1971, d’une hémorragie cérébrale.

© Marlène PILAETE

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