Elga Andersen - Bio et photos

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Elga Andersen (de son vrai nom Helga Hymen) est une actrice, chanteuse et productrice allemande, née le à Dortmund (Allemagne) et décédée d'un cancer le à New York.

Elga Andersen - Wikipedia

Elga Andersen - Wikipedia (english)

Elga Andersen - IMDb

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La très belle Elga Andersen naquit à Dortmund sous le patronyme d’Elga Hymen le 10 février 1934. Elle sera donc encore une petite fille lorsque la tourmente meurtrière embrasera son pays. Une tourmente dont son père ne reviendra jamais. Elga reste seule avec sa mère dans un pays ruiné, fustigé et couvert de honte. Le père d’Elga ayant cessé de donner des nouvelles aux tout derniers jours du conflit, les deux femmes espèreront toujours son retour, nourrissant le rêve fou qu’il est encore vivant et prisonnier quelque part. La petite Elga surmonte les épreuves et les frayeurs de son temps et nourrit deux obsessions antagonistes. Elle rêve comme toutes les petites filles d’être danseuse mais se croit également laide à faire peur. Sa mère adorée va bien se garder de détromper sa fille sur ce dernier point et puisqu’il vaut mieux être ravissante pour danser, pourquoi Elga ne s’attèlerait-elle pas plutôt à l’étude des langues étrangères où elle se révèle douée? Ainsi fut fait et Elga fut un jour la fière propriétaire d’un diplôme de traductrice! Malheureusement, l’avisée maman commit une erreur, elle demanda à sa brillante fille ce qui lui ferait plaisir pour fêter ses résultats. Elga choisit un séjour à Paris!

À peine débarquée, elle est très vite à court de ressources, elle partage une chambre avec une amie qui gagne sa vie en posant pour les photographes et est complètement estomaquée lorsqu’elle lui propose de faire comme elle. Quinze jours plus tard, elle devient l’égérie d’une marque de lessive puis vante les mérites nourriciers des bons œufs frais! Quelques photos de mode plus tard, elle est repérée par le cinéma et commence à tourner pour André Hunebelle dans «Les collégiennes» (1956). En 1958, devenue Elga Andersen, elle est de l’aventure de «Bonjour tristesse» dirigée par Otto Preminger et de celle d’«Ascenseur pour l’échafaud» où cette fois Louis Malle préside à la funeste destinée de son personnage. Son pays natal ayant eu vent de cette réussite patriotique à l’étranger, la belle Elga accepte le pont d’or qui lui est fait pour rentrer au pays tourner des films en vedette qui n’eurent d’ailleurs aucun autre intérêt que sa blonde présence.

La carrière de la belle aurait pu s’enliser complètement si en 1960 elle n’avait pas pris conscience de son potentiel et enfin traité son métier et sa carrière au sérieux. C’est à Marcel Camus qu’elle doit cette révélation lorsqu’il emmène Elga Andersen et son équipe à Bahia pour «Les pionniers» (1960). Elga y est une chanteuse de cabaret parachutée au Brésil et répondant au fier patronyme de Bibi-Pigalle. Si le film de Camus n’a pas le succès espéré, Elga devient avec son film suivant une incontournable du cinéma Français, car «Le monocle noir» (1960) porté par ce bon Paul Meurisse est un triomphe colossal.

Elga Andersen reste donc définitivement à Paris, devient l’éphémère épouse d’un architecte coté et mène une carrière de blonde éblouissante qui s’internationalise de plus en plus. Après la France et l’Allemagne, bientôt l’Italie et l’Amérique font appel à ses services. Sa carrière décline irrésistiblement et elle déserte complètement les écrans dès le début des années soixante-dix. Elle épouse, en 1978, le producteur Américain Peter Gimbel et s’installe avec lui à New-York. Elle cesse définitivement d’être une actrice après avoir participé à plusieurs épisodes de la série «Aux frontières du possible». Veuve en 1987 , elle décède à New-York après une longue lutte acharnée et vaine contre le cancer le 7 décembre 1994.

 

© Céline COLASSIN

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