Joan Blondell - Bio et Photos
Joan Blondell est une actrice américaine née le 30 août 1906 à New York, New York (États-Unis), morte le 25 décembre 1979 à Santa Monica (Californie).
Née dans une famille de comédiens, Joan Blondell monte tôt sur les planches. En 1926 elle remporte un concours de beauté (Miss Dallas). Elle fait ses débuts au cinéma en 1930 et se fait connaitre à l'époque du Pré-Code (notamment dans L'Ange blanc où elle montre ses talents d'humour et de séduction). Ensuite, elle devint une reine des comédies musicales de la Warner Bros.
" Joan Blondell est née le 30 août 1906 à New-York, ses parents sont de célèbres comédiens, sa mère est l’actrice Kathryn Blondell, Joan aura une sœur Gloria qui deviendra actrice aussi. Elle déménage avec sa famille à Dallas, où elle décroche le titre de Miss Dallas. Passionnée par le monde artistique, ses parents la font monter sur scène très rapidement. À la fin des années vingt, elle débute sa carrière cinématographique dans «Son épouse du bureau» (1929). En 1930, elle joue dans la pièce «Penny Arcade» avec son futur grand ami James Cagney. La Warner Bros est éblouie par l’actrice et la place sous contrat.
La Warner lui offrira ses plus beaux rôles, notamment «La folle blonde» (1931) de Roy Del Ruth, le film est un succès commercial et grâce à ce film elle gagnera le concours des WAMPAS Baby Stars, ou encore «Une allumette pour toi» (1932) de Melvin LeRoy avec Ann Dvorak et une Bette Davis débutante. Mais c’est en 1933 que Joan Blondell trouve son plus beau rôle, dans un film musical «Chercheuses d’or» avec Ruby Keeler, Ginger Rogers et son futur mari Dick Powell. Ce film est un tel succès que la chanson interprétée par Joan «Remember my forgotten man» devient l’hymne des chômeurs. Nous retrouvons l’actrice dans «Prologue» (1933) de Lloyd Bacon. Dans les années trente, c’est l’une des actrices les mieux payées et les plus célèbres. Les films dans lesquels elle joue sont souvent des succès, comme «Dames» (1934), comédie musicale de Ray Enright et Busby Berkeley, ou encore «Un homme a disparu» (1937) de Michael Curtiz. Joan Blondell interprète le personnage de Sally Reardon dans «Miss Catastrophe» (1938), film dans lequel, elle est étonnante. La décennie suivante, la carrière de Joan Blondell progresse en rôles dramatiques et mystérieux, notamment avec «Le retour de Topper» (1940), de Roy Del Ruth. Puis c’est avec «Le lys de Brooklyn» (1944) de Elia Kazan, que la comédienne montre l’étendue de son art. Alors que Bette Davis, son amie, devient la star féminine de la Warner Bros, Joan continue sa carrière cinématographique discrètement, mais avec des rôles de plus en plus marquants, nous pouvons citer: «Le charlatan» (1947) de Edmund Goulding ou «La femme au voile bleu» (1951), dirigé par Curtis Bernhardt. Pour ce dernier l’actrice est nominée à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 1952, mais cette année-là, elle est devancée par Kim Hunter pour «Un tramway nommé désir».
Ce film est l’un de ses derniers grands rôles. En effet par la suite, l’actrice tourne pour la télévision ou des films mineurs pour le cinéma. Mais à la fin des années soixante-dix, Joan Blondell effectue un come-back étonnant, avec la comédie musicale culte «Grease» (1978) de Randal Kleiser, écrite par Jim Jacobs et Warren Casey. Le succès du film relance sa carrière. Dans la foulée, elle tourne «Le champion» (1978) de Franco Zeffirelli. Le film est un immense succès et les critiques sont fabuleuses. Mais Joan est gravement malade et elle enchaîne les tournages. Atteinte d’une leucémie, l’actrice meurt le jour de Noël 1979 à 73 ans.
Avec une carrière de plus de cinquante ans, Joan Blondell s’est imposée comme l’une des plus grandes actrices américaines et comme l’une des figures emblématiques de l’âge d’Or du cinéma. Actrice et femme respectée, elle fait partie de ces comédiennes qui ont su par leur discrétion et leur simplicité, conquérir le cœur des spectateurs et aujourd’hui des cinéphiles."
© Mickael EPITALON - CinéArtistes.com